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Adeline Nazarenko, professeure au LIPN, est la nouvelle directrice de l’institut des sciences de l’information et de leurs interactions (INS2I) du CNRS

© Cyril Frésillon / CNRS Photothèque

Adeline Nazarenko, membre de l’équipe de recherche Représentation de Connaissances et Langage Naturel (RCLN) et professeure au LIPN/Institut Galilée, a été nommée directrice de l’INS2I du CNRS à compter du 1er février 2023. Elle est membre du LIPN depuis 1996, laboratoire où elle a fait sa thèse en 1994 sous la direction de Daniel Kayser. Ses recherches portent sur l’analyse sémantique des textes, les méthodes d’accès à l’information et le traitement automatique des langues pour le domaine juridique.

C’est une joie pour moi de retrouver l’institut et toute la communauté de l’INS2I. Les défis sont nombreux : ils tiennent au renouvellement propre à toutes ces disciplines qui constituent les sciences de l’information, aux interactions croissantes avec les autres sciences mais aussi aux attentes et interrogations d’une société que traversent les transitions environnementale et numérique.

Félicitations, Adeline, et bon courage pour cette nouvelle étape  !

Connaissez-vous les cercles arctiques ?

Cercles arctiques en bois illustrant le théorème de Cohn, Larsen et Propp (1998 )
Cercles arctiques en bois illustrant le théorème de Cohn, Larsen et Propp (1998 )

Voici une création en bois de Thomas Fernique, chercheur CNRS dans notre laboratoire, qui illustre le théorème de Cohn, Larsen et Propp (1998). Des petits cubes sont empilés dans des grands cubes de sorte que chaque pile est au moins aussi haute que celles qui sont à sa droite et devant elle. En mathématiques, c’est ce qu’on appelle une partition de plan.

Le nombre de configurations différentes est gigantesque, mais la forme d’une configuration aléatoire semble toujours à peu près la même : chaotique à l’intérieur de cette espèce de cercle, mais « gelée » à son extérieur.

En 1998, H. Cohn, M. Larsen et M. Propp ont prouvé que lorsque le rapport des côtés des grands et des petits cubes augmente, la frontière de la zone « gelée » tend vers un cercle parfait : c’est ce qu’on appelle le « théorème du cercle arctique ».