Résumé : Dans le modèle de graphe aléatoire d'Erdős–Rényi G(n,p), l'émergence de la composante géante se situe à la fenêtre p=n−1+O(n−4/3). Lorsque p varie de (1−ϵ)n−1 (sous-critique) à n−1, puis à (1+ϵ)n−1, la plus grande composante varie de O(ϵ−2log(nϵ3)) à Θ(n2/3), puis (1+o(1))2ϵn. Nous considérons une généralisation de G(n,p) sur les hypergraphes k-uniformes, avec une notion de connexité d'ordre supérieur. Plus précisément, pour 1≤j<k, considérons les ensembles de j sommets, appelés les j-ensembles. Deux j-ensembles sont j-connexes s'il existe entre eux un chemin d'hyperarêtes dont l'intersection de deux hyperarêtes consécutives contient au moins j sommets. Une composante j-connexe est une famille maximale de j-ensembles qui sont j-connexes l'un à l'autre. Sous cette notion de j-connexité, nous avons déterminé, dans un régime sous-critique, la taille précise des m plus grandes composantes j-connexes, et aussi leur structure. C'est un travail joint avec Oliver Cooley, Nicola Del Giudice et Mihyun Kang.
Dernière modification : Thursday 27 March 2025 |
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