Différences
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When we cook millet paste, we put water in a pot on the fire. Then we put water in. Then after the water has boiled, the millet flour, from above. The millet flour is put in from above, and then it boils. After it boils, after we put in the millet flour, we must stir it with a spatula. To stir it, we stir it and stir it. We must stir it, and then, after stirring the flour, (phul means flour), it cooks, and then we mix it. After mixing it, we must look, and it cooks. After it cooks, we mix it. The words thulmu and khalmu mean the same thing. After we mix it, it cooks. After it is cooked, we scoop it and eat it. | When we cook millet paste, we put water in a pot on the fire. Then we put water in. Then after the water has boiled, the millet flour, from above. The millet flour is put in from above, and then it boils. After it boils, after we put in the millet flour, we must stir it with a spatula. To stir it, we stir it and stir it. We must stir it, and then, after stirring the flour, (phul means flour), it cooks, and then we mix it. After mixing it, we must look, and it cooks. After it cooks, we mix it. The words thulmu and khalmu mean the same thing. After we mix it, it cooks. After it is cooked, we scoop it and eat it. | ||
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submergé d’un coup. Apparaissait à la surface une brassée entière de sa grandeur. C’est alors qu’il se précipita vers eux. Ils le connaissaient bien, alors ils plongèrent sous l’eau, surgirent, courraient devant de lui, et sortaient. « He he he !” riaient-ils. Plusieurs fois, ils sortirent lentement. Après cela Mapiyiwi désobéit. Ils allèrent se baigner, se laissèrent flotter. Ils courraient, se jetaient à l’eau, et il fit de même. - Pourquoi te baignes-tu avec nous mon partenaire ? Nous t’avons dis qu’il y a beaucoup de crocodiles par ici. Ils peuvent te tuer. Sorts de là ! - Non, vous vous baignez bien vous ! Alors il se baigna et joua avec eux. Plus tard, fit surface un crocodile un peu plus loin. Alors ils s’écrièrent : « Un crocodile ! Sauves-toi ! » Il nagea vers la rive. Le crocodile se précipita vers lui, et le tua « muulu muulu ». - Quel malheur ! Qu’allons nous faire ? Alors les Brésiliens sautèrent à terre. Puis il surgit à nouveau au loin. Ils le virent avec le corps entre les dents. On ne voyait | submergé d’un coup. Apparaissait à la surface une brassée entière de sa grandeur. C’est alors qu’il se précipita vers eux. Ils le connaissaient bien, alors ils plongèrent sous l’eau, surgirent, courraient devant de lui, et sortaient. « He he he !” riaient-ils. Plusieurs fois, ils sortirent lentement. Après cela Mapiyiwi désobéit. Ils allèrent se baigner, se laissèrent flotter. Ils courraient, se jetaient à l’eau, et il fit de même. - Pourquoi te baignes-tu avec nous mon partenaire ? Nous t’avons dis qu’il y a beaucoup de crocodiles par ici. Ils peuvent te tuer. Sorts de là ! - Non, vous vous baignez bien vous ! Alors il se baigna et joua avec eux. Plus tard, fit surface un crocodile un peu plus loin. Alors ils s’écrièrent : « Un crocodile ! Sauves-toi ! » Il nagea vers la rive. Le crocodile se précipita vers lui, et le tua « muulu muulu ». - Quel malheur ! Qu’allons nous faire ? Alors les Brésiliens sautèrent à terre. Puis il surgit à nouveau au loin. Ils le virent avec le corps entre les dents. On ne voyait | ||
plus que la pointe des pieds qui bougeaient encore. Puis il disparut sous l’eau. Ils rentrèrent et dirent : - Quelle tristesse, mon partenaire ! Je lui avais pourtant dit de ne pas ne pas nager. Je lui avais dit : “Ne te baigne pas !” Que pouvons-nous faire ? Demain, nous allons le venger et tuer ce crocodile. Ils prirent une ficelle, attachèrent un chien et le jetèrent à l’eau. Le chien aboyait. Un peu plus tard, les autres crocodiles se mirent à le regarder. Ils sortaient, rodaient à proximité. Mais il ne sortait pas. Alors ils reprirent le chien. Le lendemain « tijiji u’ujuju ». - Ce doit être lui, dirent-ils. - C’est lui ! Et ils le tuèrent à la carabine. Ils allèrent le chercher en canoë. Ils l’avaient vraiment tué. Ils tirèrent son corps à terre. Son ventre était énorme. Ils lui ouvrirent le ventre, et virent que son corps était étendu dedans. Il avait été réduit de moitié. Cela sentait mauvais. “C’est lui”. Ils l’emmenèrent. Ils firent un cercueil et creusèrent un trou. Puis ils le mirent dedans. “ | plus que la pointe des pieds qui bougeaient encore. Puis il disparut sous l’eau. Ils rentrèrent et dirent : - Quelle tristesse, mon partenaire ! Je lui avais pourtant dit de ne pas ne pas nager. Je lui avais dit : “Ne te baigne pas !” Que pouvons-nous faire ? Demain, nous allons le venger et tuer ce crocodile. Ils prirent une ficelle, attachèrent un chien et le jetèrent à l’eau. Le chien aboyait. Un peu plus tard, les autres crocodiles se mirent à le regarder. Ils sortaient, rodaient à proximité. Mais il ne sortait pas. Alors ils reprirent le chien. Le lendemain « tijiji u’ujuju ». - Ce doit être lui, dirent-ils. - C’est lui ! Et ils le tuèrent à la carabine. Ils allèrent le chercher en canoë. Ils l’avaient vraiment tué. Ils tirèrent son corps à terre. Son ventre était énorme. Ils lui ouvrirent le ventre, et virent que son corps était étendu dedans. Il avait été réduit de moitié. Cela sentait mauvais. “C’est lui”. Ils l’emmenèrent. Ils firent un cercueil et creusèrent un trou. Puis ils le mirent dedans. “ | ||
- | Nous ne pouvons rien faire”. Plus tard, ils rentrèrent. Ils firent un long voyage en canoë. Enfin ils arrivèrent. Et là quel ragot ! On lui dit : « Voilà comment se conduit ta femme ici. Elle soûle beaucoup ses beaux-frères et tes frères ! Il ne fit pas attention. Ensuite il prit beaucoup de gens avec lui. Et ils s’en allèrent. Il retourna à Teffé. Et il les fit travailler de la même manière pour fabriquer des canoës et les vendre. Pour finir, il partit sans même avertir ses compagnons. Ils restèrent là-bas, sans que l’on ne sache plus rien d’eux. Là ils arrivèrent. On lui dit à nouveau : - Voilà comment ta femme se conduit ici. Elle fait beaucoup boire ses beaux-frères et absorbe leur semence. Ainsi se conduit-elle. - Oh ! Serait-ce comme ils disent !? Plus tard, il dit à sa femme: - Est-ce vrai ce qu’on raconte à ton sujet ? Je crois que tu es devenue folle. Tu fais boire tes amants ! Tu soûles mes frères pour qu’ils te fassent l’amour [[mangent]]. Il la disputa alors ils se querellèrent. Puis il l’attrapa | + | Nous ne pouvons rien faire”. Plus tard, ils rentrèrent. Ils firent un long voyage en canoë. Enfin ils arrivèrent. Et là quel ragot ! On lui dit : « Voilà comment se conduit ta femme ici. Elle soûle beaucoup ses beaux-frères et tes frères ! Il ne fit pas attention. Ensuite il prit beaucoup de gens avec lui. Et ils s’en allèrent. Il retourna à Teffé. Et il les fit travailler de la même manière pour fabriquer des canoës et les vendre. Pour finir, il partit sans même avertir ses compagnons. Ils restèrent là-bas, sans que l’on ne sache plus rien d’eux. Là ils arrivèrent. On lui dit à nouveau : - Voilà comment ta femme se conduit ici. Elle fait beaucoup boire ses beaux-frères et absorbe leur semence. Ainsi se conduit-elle. - Oh ! Serait-ce comme ils disent !? Plus tard, il dit à sa femme: - Est-ce vrai ce qu’on raconte à ton sujet ? Je crois que tu es devenue folle. Tu fais boire tes amants ! Tu soûles mes frères pour qu’ils te fassent l’amour |
et la rua de coups. Il la battit tellement qu’il l’avait ouvert. Après cela, elle dit : - Eh bien, Keyako, tu dis que je ne me gène pas pour avoir des relations sexuelles avec mes beaux-frères en prenant le guarapo. Mais je n’ai jamais été aussi insouciante avec mes beaux-frères. Oui, c’est bien moi qui ai demandé de râper les ananas. Parce que pendant que tu te promènes là-bas, tes ananas se perdent comme si tu n’en avais pas la responsabilité. Tu n’en fais qu’à ta guise ! Pendant ton absence, je demande donc à mes beaux-frères de râper le manioc. Voilà l’histoire dont ils t’ont parlé. Voilà pourquoi je leur ai dit de venir s’asseoir avec moi pour prendre le guarapo. Ce n’ai pas pour avoir des relations avec eux. Comment pourrais-je être aussi insouciante pour que tu entendes une telle histoire? Maintenant que tu m’as dit cela, Keyako, dorénavant, | et la rua de coups. Il la battit tellement qu’il l’avait ouvert. Après cela, elle dit : - Eh bien, Keyako, tu dis que je ne me gène pas pour avoir des relations sexuelles avec mes beaux-frères en prenant le guarapo. Mais je n’ai jamais été aussi insouciante avec mes beaux-frères. Oui, c’est bien moi qui ai demandé de râper les ananas. Parce que pendant que tu te promènes là-bas, tes ananas se perdent comme si tu n’en avais pas la responsabilité. Tu n’en fais qu’à ta guise ! Pendant ton absence, je demande donc à mes beaux-frères de râper le manioc. Voilà l’histoire dont ils t’ont parlé. Voilà pourquoi je leur ai dit de venir s’asseoir avec moi pour prendre le guarapo. Ce n’ai pas pour avoir des relations avec eux. Comment pourrais-je être aussi insouciante pour que tu entendes une telle histoire? Maintenant que tu m’as dit cela, Keyako, dorénavant, | ||
faire l’amour. Tout le monde ne lui passera pas dessus! Il n’eut rien à répondre. Et ils vécurent ainsi un moment. Pour finir, elle alla au jardin. Après être rentrée, elle dit à Keyako : - J’en ai vu beaucoup. Que vas-tu faire avec tes ananas qui sont là-bas. Râpe-les dès maintenant, que je puisse en boire avec toi une dernière fois. Dis-le bien à tes frères. J’en ai vu beaucoup. Alors il dit : - Voici la raison pour laquelle je vous parle: Après-demain, | faire l’amour. Tout le monde ne lui passera pas dessus! Il n’eut rien à répondre. Et ils vécurent ainsi un moment. Pour finir, elle alla au jardin. Après être rentrée, elle dit à Keyako : - J’en ai vu beaucoup. Que vas-tu faire avec tes ananas qui sont là-bas. Râpe-les dès maintenant, que je puisse en boire avec toi une dernière fois. Dis-le bien à tes frères. J’en ai vu beaucoup. Alors il dit : - Voici la raison pour laquelle je vous parle: Après-demain, | ||
- | danser le luma’la [[danse|du guarapo]]. Et elle alla boire directement l’ananas de là où il avait fermenté ! C’est ainsi qu’elle en retirait ! Déjà elle pensait : « Je vais me tuer ». Alors elle était soûle. Ensuite ils arrivèrent pour l’offre de guarapo. Ils terminèrent [[de|boire]]. Ensuite elle appela les femmes. Et elles allèrent au dessus du guarapo, ainsi les anciens appelaient les femmes pour qu’elles s’en jettent toutes dans la bouche. Après cela, c’était fini. Elle sortit une calebasse de cette grandeur. “Vas-y!” dit-elle. Sers-moi là-dedans l’excédent de folie qu’il me reste, que je puisse la boire avec toi ! Ce sera la dernière fois! Remplis-moi cela bien jusque-là! Et il remplit complètement. Elle le but: ‘glouglou’ Elle le finit. Et elle dit : « Rempli-moi à nouveau, que je puisse encore en boire. » Puis elle dit: - Maintenant, c’est bon. J’ai bu ce qu’il me restait d’insouciance, | + | danser le luma’la |
- | ses beaux-frères. C’est peut-être ainsi que tu feras après avoir dit que j’étais insouciante. Puis elle repartit. Après ils continuèrent à danser. Le curare japa était accroché là. Elle alla tout prendre. Elle l’arracha et se le jeta dans les joues. Elle le mâcha avec sa coca. Cela se mélangea dans son ventre. Très toxique devait être le curare qu’elle avait pris. Plus tard, en pleine nuit, elle continua de danser en pleurant. Puis elle dit: « Beaux-frères, | + | ses beaux-frères. C’est peut-être ainsi que tu feras après avoir dit que j’étais insouciante. Puis elle repartit. Après ils continuèrent à danser. Le curare japa était accroché là. Elle alla tout prendre. Elle l’arracha et se le jeta dans les joues. Elle le mâcha avec sa coca. Cela se mélangea dans son ventre. Très toxique devait être le curare qu’elle avait pris. Plus tard, en pleine nuit, elle continua de danser en pleurant. Puis elle dit: « Beaux-frères, |
- | la maloca, en larmes. Ils la relevèrent en pensant qu’elle était seulement soûle. Ils la mirent dans un hamac. Puis elle cria, le poison agissait (pourrissait) dans son ventre. Ensuite elle vomit Ils virent qu’il sortait comme du lait, le poison était tout blanc. Alors ils dirent: - Qu’est-ce que c’est? Ne serait-ce pas du curare qu’elle aurait pris ? Qu’est-ce que cela peut-être ? Puis ils observèrent son corps allongé. Alors sa tante (maternelle) [[s’exclama]]. Quel était son nom déjà? Kujipuju. - Oh! Quel malheur que ma petite ait mangé je ne sais quel barbasco [[poison|piscicide]] ! C’est la faute de ces êtres inhumains si elle a mangé ce qui la fait mourir. - Allez-y! Qu’elle recrache bien le barbasco ! Là elle cria encore. Enfin elle vomit une dernière fois. Elle agonisa, et sa pensée s’éteignit. - Oh! s’écria sa tante. Quel grand malheur que feu mon enfant se soit tuée ! C’est la faute de ces mauvais individus, si mon enfant s’est empoisonnée ! Ensuite il dit: “Est-ce vrai que la mère de mes enfants s’est | + | la maloca, en larmes. Ils la relevèrent en pensant qu’elle était seulement soûle. Ils la mirent dans un hamac. Puis elle cria, le poison agissait (pourrissait) dans son ventre. Ensuite elle vomit Ils virent qu’il sortait comme du lait, le poison était tout blanc. Alors ils dirent: - Qu’est-ce que c’est? Ne serait-ce pas du curare qu’elle aurait pris ? Qu’est-ce que cela peut-être ? Puis ils observèrent son corps allongé. Alors sa tante (maternelle) |
tuée ? » Il regarda. Cela faisait un moment que sa pensée était morte. Il vit que sa pensée n’était plus. Keyako tomba en sanglots. Puis il se mit en colère. - Quel grand malheur que la mère de mes enfants se soit tuée à cause de ces mauvais individus ! Toujours ils me disaient : « Ta femme fait boire tes frères pour coucher avec eux » C’est pourquoi j’ai frappé la mère de mes enfants. Elle s’est donc tuée à cause d’eux. Ah! Voilà ce qui s’est passé ! Et il prit sa lance. Désormais nous allons nous entretuer avec vous. Voilà ce qui devait arriver. Ainsi avez-vous traité ma compagne, alors maintenant qu’elle s’est tuée, c’est votre faute. » Il courut après ses frères pour les tuer. “Ah! Comment avez-vous pu faire ça? Et les gens s’enfuirent au loin. “Fuyez donc!” Il les poursuivait tous dans une direction. Ainsi, les danses se terminèrent là, vers minuit. Puis il sortit “Quel grand malheur!” Ensuite il se mit à pleurer. Il sanglotait: “Mère de mon enfant!” Puis il fit aviser ses autres frères. Ils vinrent | tuée ? » Il regarda. Cela faisait un moment que sa pensée était morte. Il vit que sa pensée n’était plus. Keyako tomba en sanglots. Puis il se mit en colère. - Quel grand malheur que la mère de mes enfants se soit tuée à cause de ces mauvais individus ! Toujours ils me disaient : « Ta femme fait boire tes frères pour coucher avec eux » C’est pourquoi j’ai frappé la mère de mes enfants. Elle s’est donc tuée à cause d’eux. Ah! Voilà ce qui s’est passé ! Et il prit sa lance. Désormais nous allons nous entretuer avec vous. Voilà ce qui devait arriver. Ainsi avez-vous traité ma compagne, alors maintenant qu’elle s’est tuée, c’est votre faute. » Il courut après ses frères pour les tuer. “Ah! Comment avez-vous pu faire ça? Et les gens s’enfuirent au loin. “Fuyez donc!” Il les poursuivait tous dans une direction. Ainsi, les danses se terminèrent là, vers minuit. Puis il sortit “Quel grand malheur!” Ensuite il se mit à pleurer. Il sanglotait: “Mère de mon enfant!” Puis il fit aviser ses autres frères. Ils vinrent | ||
- | pleurer avec lui. Ils le disputèrent beaucoup. Ainsi s’était tuée leur tante. Avec elle, l’un de ses fils s’appelait Yajwá, l’autre s’appelait Yatelá. Deux fils avait-elle eu avant de se tuer. Pour finir, il dit à ses frères. “Je vais vivre comme je dirai. Je ne peux pas vivre avec ce deuil, sous un tel malheur. Restez ici sous ce malheur et faites en le deuil, mais moi je ne vais pas rester ici. A partir de là, il s’en alla. Il prit avec lui trois ou quatre Yucuna. Et de même pour les Matapi. Combien a-t-il pu en prendre ? Peut-être trois Matapi. Et des Miraña, il en pris cinq. Avec eux, il descendit tout, même son manguaré [[paire|de xylophones]] pour aller jusqu’à Teffé. Ainsi arrivèrent-ils sur les plages du Tequendama. Et il dit: - C’est ainsi, mes frères. Nous ne pouvons rien faire. Ici allons nous laisser les affaires des anciens. Je ne peux pas les emporter. Ici resterons-nous pour passer le deuil entre nous. Il installa son manguaré sur la plage et il prépara chamaniquement les plumes. Puis ils | + | pleurer avec lui. Ils le disputèrent beaucoup. Ainsi s’était tuée leur tante. Avec elle, l’un de ses fils s’appelait Yajwá, l’autre s’appelait Yatelá. Deux fils avait-elle eu avant de se tuer. Pour finir, il dit à ses frères. “Je vais vivre comme je dirai. Je ne peux pas vivre avec ce deuil, sous un tel malheur. Restez ici sous ce malheur et faites en le deuil, mais moi je ne vais pas rester ici. A partir de là, il s’en alla. Il prit avec lui trois ou quatre Yucuna. Et de même pour les Matapi. Combien a-t-il pu en prendre ? Peut-être trois Matapi. Et des Miraña, il en pris cinq. Avec eux, il descendit tout, même son manguaré |
dansèrent machiwari. Il sortit son manguaré et en joua « ti ti ti ». A partir de là, il poursuivit en dansant le pupura : “Jaiyu jaiyu riyarema, ripinaka wawi pukuuru, rilaneya rilaneya. Riyarema kuwai ai yauije wauye waika jiwani. Jikuyaini wauche” Ainsi virent-ils le jour se lever. Puis ils allèrent dormir. Ensuite ils partirent en abandonnant le manguaré. Il alla travaillé à Teffé. Il resta un an avec eux. Ils vécurent ainsi un bon moment. Mais il ne dit pas à ceux qui étaient avec lui: “Maintenant rentrons” Il les abandonna là-bas. Quelques-uns seulement rentrèrent avec lui. C’était il y a longtemps, et ce jour-là beaucoup d’ancêtres restèrent là-bas, vers Teffé, chez les Brésiliens, | dansèrent machiwari. Il sortit son manguaré et en joua « ti ti ti ». A partir de là, il poursuivit en dansant le pupura : “Jaiyu jaiyu riyarema, ripinaka wawi pukuuru, rilaneya rilaneya. Riyarema kuwai ai yauije wauye waika jiwani. Jikuyaini wauche” Ainsi virent-ils le jour se lever. Puis ils allèrent dormir. Ensuite ils partirent en abandonnant le manguaré. Il alla travaillé à Teffé. Il resta un an avec eux. Ils vécurent ainsi un bon moment. Mais il ne dit pas à ceux qui étaient avec lui: “Maintenant rentrons” Il les abandonna là-bas. Quelques-uns seulement rentrèrent avec lui. C’était il y a longtemps, et ce jour-là beaucoup d’ancêtres restèrent là-bas, vers Teffé, chez les Brésiliens, | ||
- | également des planches à rythmes, manguarés, plumages, etc. Comme ils travaillaient là-bas, il y a peut-être encore des Yucuna à Teffé. C’est ainsi qu’il rentra et arriva chez lui à Weminare. Il resta encore un long moment là-bas avec eux. Puis il redescendit au Tequendama et y fit un abri. Puis il se leva pour descendre plus bas. Et il se rendormit. Qu’avaient-ils pu lui faire ? Sans doute lui avaient-ils jeter un sort pour le faire dormir. Là arrivèrent des Mirabaras auprès de lui. Ils le virent suspendu [[dans|son hamac]] et le saisirent. Là, il se réveilla. Que pouvait-il faire? Alors ils le prirent et le jetèrent dans leur bateau. Puis ils l’emportèrent. Personne ne sait où ils l’emmenèrent. Sans doute qu’ils le mangèrent. On ne sait pas exactement comment cela s’est passé. C’est alors que disparu feu notre ancêtre Keyako. Après il y eut ses enfants Yajwá puis Yatelá. Les descendants de Yatelá sont probablement les ancêtres qui vécurent en aval. Ce sont eux qui se sont divisés pour devenir les ancêtres de | + | également des planches à rythmes, manguarés, plumages, etc. Comme ils travaillaient là-bas, il y a peut-être encore des Yucuna à Teffé. C’est ainsi qu’il rentra et arriva chez lui à Weminare. Il resta encore un long moment là-bas avec eux. Puis il redescendit au Tequendama et y fit un abri. Puis il se leva pour descendre plus bas. Et il se rendormit. Qu’avaient-ils pu lui faire ? Sans doute lui avaient-ils jeter un sort pour le faire dormir. Là arrivèrent des Mirabaras auprès de lui. Ils le virent suspendu |
- | Gonzalo. Il y avait alors Kuwínuma, le frère ainé de Kewají. Le fils de Kuwínuma était probablement Jiyapikamari. Le fils de Jiyapikamari était Chapune, et son autre fils était Mayuché. Le fils de Mayuché était Mapapiwaka, l’ainé, et sa sœur ainée Periwelo, après eux, il y avait Jinapikanare et leur cadet Wapirami dont la sœur s’appelait Yachinami, la femme d’Akutí [[Agustin|Je’rúriwa]]. Les fils de Mapapiwaka étaient Kewají Kuya' | + | Gonzalo. Il y avait alors Kuwínuma, le frère ainé de Kewají. Le fils de Kuwínuma était probablement Jiyapikamari. Le fils de Jiyapikamari était Chapune, et son autre fils était Mayuché. Le fils de Mayuché était Mapapiwaka, l’ainé, et sa sœur ainée Periwelo, après eux, il y avait Jinapikanare et leur cadet Wapirami dont la sœur s’appelait Yachinami, la femme d’Akutí |
le cadet. Ensuite il y avait peut-être Kati, suivit probablement de Chají. Cela se termine là. Ici s’achève cette histoire. | le cadet. Ensuite il y avait peut-être Kati, suivit probablement de Chají. Cela se termine là. Ici s’achève cette histoire. | ||
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- Famille de langue sémitique et non seitique | - Famille de langue sémitique et non seitique | ||
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