Navigation


 

Liens conseillés

Google
Wikipedia
"Compressed Sensing"
"Machine Learning"
Contacts

Choisis en paroles la vérité (Lao-Tseu).

Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et dviter celle qui descend (Platon)


Approches quantiques non-supervisées

Collaborations :  Y. Bennani, K. Benlamine, N. Grozavu, A. Zaiou

 
 
  Dans le cadre de ma recherche, je me suis intéressé depuis 2018 à l’apprentissage non-supervisé et en particulier aux approches quantique. La quantité de données générées dans notre société augmente de plus en plus, c’est pour cela qu’il est nécessaire de disposer de moyens plus puissants pour traiter ces informations. C’est la raison pour laquelle des études et applications récentes se concentrent sur le problème de l’apprentissage artificiel à grande échelle. Dans ce contexte, de nombreux travaux ont été consacrés à l’apprentissage artificiel quantique. Par exemple, le développement de procédures quantiques pour l’algèbre linéaire comme : la multiplication matricielle, le calcul des vecteurs propres et des valeurs propres et l’estimation des distances entre des états quantiques. Des efforts ont également été faits pour résoudre le problème de la reconnaissance des formes et pour développer des versions quantiques des réseaux de neurones artificiels largement utilisés en apprentissage automatique.

Le clustering est un problème mathématiquement mal-posé et il pourrait poser un défi pour les ordinateurs classiques, en particulier avec la croissance de la taille des données. Si les données sont dans des espaces vectoriels de dimension N, cela prendrait du temps O(polyN) sur les ordinateurs classiques. alors qu’avec des ordinateurs quantiques, cela prendrait un temps O(log N). Ainsi, le clustering quantique peut fournir des accélérations exponentielles pour les problèmes impliquant de grandes masses de données en haute dimensionnalité. A part cette accélération importante obtenue grâce aux ordinateurs quantiques, il me semble encore plus important de souligner que le changement de représentation des données de l’univers classique vers l’univers quantique permettent de révéler des relations/connexions qui existent entre les données auxquelles les approches dites classiques n’ont pas accès. Les méthodes classiques sont toutes basées sur des différentes définitions de la notion intuitive de voisinage définie en utilisant une distance ou une similarité.

Dans des espaces de très grande dimensions, cette notion n’a plus la même interprétation, car deux points considérés voisins sont en réalité très éloignés en réalité. Cette situation qui existe en très en grande dimension est l’analogue du paradoxe de Schrödinger bien connu en physique quantique lorsque une observation/donnée peut se trouver dans un état superposé qui exprime en même temps le fait que ladite observation/donnée loin et proche d’une autre observation/donnée. Dans ce contexte je me suis intéressé à plusieurs problèmes : (i) le changement de représentations des données par des états quantiques, (ii) la transformation d’algorithmes classiques non-supervisés en algorithmes quantiques et (iii) la définition des indices de qualité quantique appropriés aux représentations quantiques. Le changement de représentation classique vers quantique est un problème d’apprentissage non-supervisé.